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Anaplasmes

Une représentation de Anaplasmes

Les anaplasmes sont des bactéries qui peuvent être transmises aux chiens par les piqûres de tiques. Elles peuvent provoquer une maladie infectieuse appelée anaplasmose, qui peut entraîner différents symptômes. Dans cet article, tu apprendras comment reconnaître, traiter et prévenir l'anaplasmose chez le chien.

Qu'est-ce que l'anaplasmose ?

L'anaplasmose est une maladie infectieuse du chien causée par des bactéries du genre Anaplasma. Il existe deux types d'anaplasmes qui concernent les chiens : Anaplasma phagocytophilum et Anaplasma platys.

L'anaplasma phagocytophilum affecte les globules blancs (granulocytes) du chien et est le plus souvent transmis en Europe par l'espèce de tique qu'est le xylocope commun. Cette maladie était autrefois également appelée "ehrlichiose granulocytaire".

Anaplasma platys affecte les plaquettes sanguines (thrombocytes) du chien et est principalement transmise dans le sud de l'Europe, en Afrique et en Asie par différentes espèces de tiques. Cette maladie est également appelée "anaplasmose thrombocytaire" ou "thrombocytopénie cyclique canine".

Comment reconnaît-on l'anaplasmose chez le chien ?

Les symptômes de l'anaplasmose chez le chien peuvent varier en fonction du type d'agent pathogène, du statut immunitaire du chien et de la présence d'autres infections. De nombreux chiens ne présentent aucun symptôme ou seulement des symptômes légers et se rétablissent d'eux-mêmes. D'autres chiens peuvent toutefois tomber gravement malades et nécessiter un traitement.

Les symptômes d'une anaplasmose due à Anaplasma phagocytophilum peuvent être :

  • fièvre, particulièrement élevée pendant 3 à 5 jours
  • perte d'appétit
  • Nausées et vomissements
  • Boiterie
  • Diarrhée
  • Gonflement des articulations
  • augmentation de la taille des ganglions lymphatiques
  • Hémorragies superficielles
  • Saignements de nez
  • Toux
  • Troubles de l'équilibre
  • Inflammation de la rétine dans l'œil

Les symptômes d'une anaplasmose due à Anaplasma platys peuvent être les suivants :

  • fièvre
  • Anémie
  • Tendance aux saignements
  • Saignements de nez
  • Saignements des gencives
  • ecchymoses sur la peau

Comment l'anaplasmose est-elle diagnostiquée chez le chien ?

Pour diagnostiquer l'anaplasmose chez le chien, un vétérinaire doit analyser un échantillon de sang du chien. Pour cela, il peut utiliser différentes méthodes, comme par exemple :

  • Examen au microscope : il s'agit d'observer les cellules sanguines au microscope afin d'identifier les bactéries. Cette méthode n'est toutefois pas toujours fiable, car les bactéries ne sont visibles que pendant une courte période après l'infection.
  • Examen sérologique : il s'agit de tester le sang pour déterminer la présence d'anticorps contre les bactéries. Cela permet de savoir si le chien a eu une infection actuelle ou antérieure. Toutefois, il peut s'écouler plusieurs semaines avant que les anticorps ne soient détectables et ils peuvent persister longtemps, même chez les chiens guéris.
  • Examen moléculaire : il s'agit de tester le sang pour déterminer le patrimoine génétique (ADN) des bactéries. Il s'agit de la méthode la plus précise pour détecter une infection active. Cependant, elle est également plus coûteuse et plus complexe que les autres méthodes.

Comment l'anaplasmose est-elle traitée chez le chien ?

Le traitement de l'anaplasmose chez le chien consiste généralement en une antibiothérapie. On utilise généralement des médicaments du groupe des tétracyclines, comme par exemple la doxycycline. La durée du traitement peut varier en fonction de la gravité de la maladie et de la réponse du chien, mais elle se situe généralement entre 2 et 4 semaines.

Outre l'antibiothérapie, il peut également être nécessaire de soutenir le chien avec d'autres médicaments ou mesures, comme par exemple :

  • des analgésiques et des anti-inflammatoires : ils peuvent aider à soulager les douleurs du chien, notamment en cas d'inflammation des articulations ou de fièvre.
  • Transfusion sanguine : elle peut être nécessaire si le chien souffre d'une anémie sévère ou d'une forte tendance aux saignements.
  • Thérapie hydrique : elle peut aider à stabiliser l'équilibre hydrique et électrolytique du chien, notamment en cas de vomissements ou de diarrhée.
  • Traitement symptomatique : il peut être adapté en fonction des besoins individuels du chien, par exemple en cas d'inflammation des yeux ou de toux.

Comment peut-on prévenir l'anaplasmose chez le chien ?

La meilleure prévention contre l'anaplasmose chez le chien est d'éviter les piqûres de tiques. Pour cela, il existe différentes possibilités, comme par exemple :

  • Les produits anti-tiques : ils peuvent être utilisés sous forme de spot-on, de collier, de comprimés ou de spray et ont une action répulsive ou létale contre les tiques. Ils doivent être renouvelés régulièrement et utilisés conformément aux instructions du fabricant ou du vétérinaire.
  • Contrôle des tiques : il consiste à inspecter quotidiennement le chien à la recherche de tiques et, le cas échéant, à les retirer à l'aide d'une pince à tiques adaptée. Il faut veiller à saisir la tique le plus près possible de la peau et à ne pas l'écraser ou la tordre afin d'éviter la transmission de bactéries.
  • Vaccination : il existe un vaccin contre l'anaplasma phagocytophilum pour les chiens, disponible dans certains pays. Il peut être administré dans le cadre d'un vaccin combiné contre plusieurs maladies transmises par les tiques. La vaccination doit être effectuée conformément aux recommandations du vétérinaire.

L'anaplasmose est une maladie infectieuse du chien transmise par les tiques et causée par des bactéries du genre Anaplasma. Elle peut provoquer différents symptômes allant de légers à graves. Le diagnostic se fait par une analyse de sang et le traitement consiste généralement en une antibiothérapie. La prévention repose sur la protection du chien contre les piqûres de tiques.

Les auteurs partent du principe qu'en cas de maladie d'un animal, il convient de consulter un vétérinaire et de ne prendre des médicaments qu'après avoir consulté un médecin ou un pharmacien. Seul un examen individuel peut conduire à un diagnostic et à une décision thérapeutique.

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